LES EPIDEMIES ET LA PREVENTION POST MORTEM

Publié le 2 juillet 2020

Nous vivons actuellement une Pandémie virale à coronavirus  grave qui a déjà entrainé des dizaines de milliers de morts dans le monde ; comparable toute proportion gardée en ce point à la grippe « dite espagnole » (en fait probablement venue de Chine) en 1918-1919 qui s’est propagée très rapidement, et a provoquée des dizaines de millions de morts.

A cette époque, n’existaient pas les moyens de prévention et de traitement que l’on met en œuvre de nos jours et ne peuvent empêcher la diffusion mondiale, rapide même dans nos pays occidentaux ; rappelons que depuis une cinquantaine d’années d’autres pandémies se sont manifestées, comme la grippe de Hong-Kong (1968-1970): 32.000 morts en France, 1 millions dans le monde.

Actuellement, de nouveaux moyens destinés à empêcher la diffusion du virus, mais mis en place trop tardivement, aussi bien en Chine que dans le reste du monde:

–    le confinement, quand il est strictement observé, et l’espacement rigoureusement  maintenu entre les personnes dans l’espace public,

–      les masques qui ont beaucoup manqué, au début de l’épidémie au personnel soignant, doivent couvrir le nez, la bouche et le menton, les gants en latex, rarement portés,

–      les solutés hydro alcooliques , maintenant enfin disponibles…

–      il n’y a aucun véritable traitement: pas de vaccin (et on ne peut attendre une immunisation naturelle) ni autre chimiothérapie: le Plaquenil (hydroxychloroquine) n’a pas encore fait preuve de son efficacité. On a dit qu’il serait efficace dans les cas bénins mais non dans les cas les plus graves, n’évitant pas la mort.

–      D’après certaines études, il semble que les sujets ayant été vaccinés contre la tuberculose par le BCG soient relativement protégés contre le corona virus.

–      Seule la réanimation intensive de haut niveau avec oxygénothérapie par respirateurs , et parfois intubation trachéale, peut espérer sauver les cas les plus graves. Cependant les moyens matériels et humains ont souvent manqué et le nombre de décès est maintenant heureusement en diminution.

 

Se pose maintenant le problème des possibles contaminations après le décès.

Il est difficile d’éviter une contamination post mortem et d’empêcher les personnes         qui s’occupent des malades décédés de prendre des risques avant la mise en                 cercueil, qui doit être la plus précoce que possible.

En fait, Il existe tout un protocole précis pour les patients décédés en milieu hospitalier. Le personnel funéraire est alors averti et sait comment procéder en sécurité. Mais il existe un véritable problème quand le décès a lieu à domicile et que la raison de la mort n’est pas clairement établie.

En ce qui concerne l’épidémie à coronavirus actuelle, pour éviter les risques de contamination entre participants, le gouvernement impose une limitation très rigoureuse des présents.  

  Si le décédé, et, ou son entourage ont décidé une inhumation, il ne faut pas se cacher que le corps dans son cercueil reste envahi de virus présents presque partout. voies respiratoires en premier, cerveau, cœur et vaisseaux, foie, reins, intestins, qui un jour risquent de s’échapper et d’inonder la nature de produits infectieux, risquant de souiller des zones d’habitation. Il ne faut cependant pas oublier que les virus ont besoin pour vivre et se reproduire de cellules vivantes, alors que des bactéries peuvent survivre dans le milieu naturel pendant des années.

Selon certains, les eaux de lixiviation et usées seraient contaminées (des études sont en cours). Rien ne permet de penser que les virus actuels soient neutralisés à long terme , ou détruits par le confinement dans la tombe, surtout si le cercueil est déposé dans une fosse en terre, et non dans un caveau en maçonnerie.

ALORS, QUE FAIRE?

On sait que les virus résistent au froid, mais non à la chaleur : la solution qui s’impose est la CREMATION DANS LES MEILLEURS DELAIS. Tout doit être fait pour supprimer de façon définitive tous les virus et bactéries encore présents dans le corps de la personne décédée et qui pourraient envahir le milieu naturel,

 On sait de longue date que les mesures d’hygiène doivent être respectées lors de la création des cimetières, pour éviter que des eaux de ruissèlement contenant des produits toxiques ou infectieux risquent de souiller les zones d’habitations et les nappes phréatiques.

Nous ne savons pas encore, malgré tous les moyens mis en œuvre, quand l’actuelle épidémie s’atténuera avant de disparaître.

Elle ne sera sans doute pas la dernière, car les corona virus évoluent et changent à chaque fois.

Depuis le début du 21 ème siècle des viroses graves se sont manifestées: SRAS SMERS, grippe aviaire, grippe de Hong Kong, HINl. Ebola… dues à des virus différents et contre lesquels nous n’avons pas toujours le vaccin adéquat ou autre traitement.

Sans oublier le SIDA dont l’épidémie s’est manifestée vers 1970, contre lequel nous n’avons toujours pas de vaccin, mais qui semble assez bien contrôlé par la « trithérapie ».

On parle des grandes pestes du Moyen âge dont on essayait de limiter la diffusion en gardant au loin en quarantaine les malades, et en affublant les médecins de costumes qui permettaient de les reconnaître, mais aussi de les protéger de la contamination : robe longue descendant jusqu’aux pieds pour éviter de se faire piquer par les puces (agent transmetteur de la peste), masque en forme de tête d’oiseaux dont le bec est bourré de produite odoriférants supposés protéger les voies respiratoires. On a même construit des hôpitaux spéciaux, hors des villes comme l’hôpital Saint Louis , loin de Paris , en pleine nature, pour protéger celle-ci des maladies infectieuses, dont on savait le caractère contagieux. Actuellement cet hôpital est inclus dans la ville !

 De plus longue date encore , dès l’antiquité gréco-romaine, et plus anciennement encore, en Orient l’incinération se pratiquait, même si on ne savait pas à quoi étaient dues ces épidémies qui sévissaient en ville ; on ne connaissait ni bactéries ,ni virus , et on parlait de « miasmes » comme agents responsables, dont on savait leur contagiosité. On imaginait que ceux-ci étaient « des émanations malsaines qui s’échappaient des matières en décomposition, répandant alentour de très mauvaises odeurs.

Lorsqu’on trouvait un cadavre, on n’avait rien trouvé de mieux à faire que de les brûler sur de grand feux de bois, ce qui se pratique encore en Asie (Inde, Bali). A noter qu’ en Chine la crémation n’est pas une pratique courante. Par contre au Japon, c’est une pratique normale, acceptée par les rites religieux.

En France, la crémation se fait de façon moderne, dans des appareils spéciaux chauffés au gaz (dont les fumées sont filtrées pour éviter les odeurs et la diffusion des cendres).

Elle est de plus en plus pratiquée, depuis que l’Eglise catholique a levé l’interdiction de cette pratique. Il faut donc que les pouvoirs publics favorisent la multiplication des appareils à crémation pour accéder à la demande de nos contemporains.

 Dans l’état actuel de l’évolution du COVID 19, il faut admirer le courage de l’ensemble du corps de santé: du Professeur, à l’aide-soignante, des étudiants en médecine aux médecins retraités, bénévoles, qui se sont dévoués à soigner les malades hospitalisés, en général dans un état grave. Ils étaient tous conscients qu’ils prenaient un risque important. Trente médecins en sont déjà morts en France. Rendons leur hommage.

 

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