LE VERITABLE ENNEMI DE NOS LIBERTES
Publié le 23 juillet 2021
Notre vie à tous a été et est encore lourdement impactée par l’épidémie à coronavirus. Après de difficiles sacrifices depuis plus d’un an avec restrictions de sortie et confinement, puis avec l’apparition des différents vaccins, les choses commençaient à aller mieux lorsqu’un nouveau variant dit « indien » ou encore « Delta » est apparu. Chez les virus les mutations sont extrêmement fréquentes et pas obligatoirement dangereuses mais celle qui nous concerne actuellement a rendu le virus nettement plus contagieux que l’original ce qui remet en alerte sanitaire maximale certains pays et régions de France comme les Pyrénées orientales où les nouvelles contaminations sont remontées tout dernièrement en flèche.
Contre le virus de la Covid, nous n’avons pas de médicaments réellement efficaces (alors que la recherche médicale reste toujours opérante en ce domaine) mais nous avons maintenant plusieurs vaccins destinés à nous protéger et dont l’efficacité est maintenant démontrée (plus de 3 milliards de personnes vaccinées dans le monde).
Or, paradoxalement, nous assistons à des manifestations contre la vaccination ou la création d’un passeport sanitaire que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur la voie publique, très souvent orientées sur le thème de la liberté du choix de se faire vacciner ou de présenter ce fameux « pass ».
Nous savons qu’il existe des « antivax » par conviction, mais les hésitants sont encore bien plus nombreux ! C’est surtout vers ces derniers que l’on doit démontrer que le véritable ennemi de nos libertés n’est pas le vaccin ou son administration mais bien le virus lui-même ! Si notre vie a bien changé en limitant les contacts sociaux et familiaux, perturbant les vies professionnelles et confessionnelles, c’est bien le virus de la Covid et non pas l’arme que l’on dresse contre lui !
Tout se passe comme si des militaires face à l’ennemi, ne sachent que contester leur armement au lieu d’aller au combat même s’ils possèdent le meilleur !
Or notre meilleure arme contre l’épidémie reste le vaccin associé aux gestes barrières et aux différents tests et pouvoir normalement apporter la preuve de son administration dès lors qu’on se retrouve en milieu collectif.
Mais il ne faut pas oublier :
– Le vaccin est un moyen de prévention et non un traitement de la maladie
– Il n’est pas efficace à 100% mais au cas où la maladie se manifeste, elle le fait de manière moins grave. Les vaccins anticovid approuvés chez nous sont efficaces en moyenne à 90% y compris sur les actuels variants. Des études récentes ont même montré que la durée de la protection évaluée au début entre 6 et 8 mois pouvait dépasser largement l’année.
– Le vaccin empêche grandement la propagation du virus d’une personne à l’autre. C’est la raison pour laquelle on ne doit pas voir la vaccination comme un moyen personnel de se protéger contre la maladie mais aussi de protéger les autres. Elle a donc un rôle altruiste.
Nous sommes tous membres d’une société et nous lui sommes redevables. C’est la raison pour laquelle il est indispensable que les personnes en contact avec des personnes fragiles se vaccinent. C’est le cas des soignants non vaccinés pour lesquels on ne peut comprendre qu’ils puissent contaminer les malades dont ils s’occupent même au prix des effets secondaires éventuels. C’est l’honneur de ces professions que de risquer ces effets secondaires pour protéger au mieux celles et ceux qui leur font confiance.
Pour conclure, le vaccin, les gestes barrières, le « pass » sanitaire ne sont que des armes pour lutter contre le virus qui, lui et ses variants, sont les seuls responsables de nos privations de liberté.
Cette épidémie nous a aussi noyés dans les statistiques… Il y en cependant une que nous aurions aimé connaître, celle nous indiquant le pourcentage de personnes antivax qui se sont fait vacciner après qu’un de leur proche soit malheureusement décédé après avoir été touché par la Covid…
C’est cette constatation qui prouve aussi un manque important dans la lutte contre le virus : celui du soutien psychologique de la population française dans son ensemble. On sait maintenant créer des cellules de soutien psychologique en cas de problème importants (catastrophes naturelles, attentats, explosions de gaz, effondrement d’immeubles, accidents divers etc..), après le problème mais pas avant ou en cours de celui-ci.
Dans le cadre de cette catastrophe sanitaire qui nous touche un soutien psychologique eut été utile pour apprendre à mieux vivre une telle épreuve, comprendre la maladie et ce qu’est une épidémie virale et ses conséquences à l’échelle d’un pays, d’une région, la nature des recherches thérapeutiques, dont les vaccins, et leur rôle dans le contrôle des maladies infectieuses.
En résumé, remettons les choses à leur place : il est nécessaire de faire comprendre qui est le véritable ennemi, le virus, et non ce qui est utilisé pour le contrer sans oublier ce qui le favorise en laissant proliférer la désinformation, le charlatanisme et les… beaux parleurs !