DEPARDIEU ET LES AUTRES…. FEV 2013
Publié le 16 mai 2013
Beaucoup de nos concitoyens, ayant contribué au renom de la France dans de nombreuses branches d’activité : industrie, sport, culture ont préféré quitté la France pour des horizons plus cléments que le nôtre sur le plan fiscal.
Sans même aller dans des paradis fiscaux très éloignés comme des îles caraïbes ou asiatiques, ils n’ont eu qu’à traverser nos propres frontières pour aller se réfugier en Belgique, à Monaco, à Londres ou en Suisse.
Le phénomène n’est pas nouveau car bon nombre d’entre eux l’avait déjà fait depuis des années parce que cette fiscalité était déjà jugée par eux confiscatoire avant même les dernières mesures gouvernementales comme la tranche d’imposition à 75% au-delà d’un revenu annuel supérieur à 1 million d’euros.
Juger des fiscalités relatives d’un pays à l’autre est très difficile parce qu’un type d’impôt peut être plus bas chez nous que chez nos voisins ou l’inverse. Mais, si on cumule imposition directe, indirecte et charges sociales en tout genre, la France était déjà recordwoman d’Europe tous prélèvements confondus.
Jean Marc AYRAULT a jugé « minable » le comportement de Gérard DEPARDIEU, acteur célébrissime, dont l’art a permis aussi à la France de gagner de l’argent par la vente des films à l’étranger et de la TVA sur les spectacles produits chez nous mais aussi par les investissements qu’il a réalisés dans divers domaines créant des emplois non délocalisables ce qui n’est pas le cas pour un certain nombre d’exilés fiscaux.
Certains d’entre eux continuent cependant à conserver une activité économique non négligeable en France et, de ce fait, contribue toujours au développement de notre pays. On pourrait donc être tenté de les excuser d’avoir décidé de quitter le pays. En revanche, certains autres, gâtés par de l’argent gagné facilement sans pour autant être productifs pour notre économie, ne peuvent qu’être blâmés.
Malgré ces remarques, on peut donc comprendre que beaucoup de Français aient décidé de quitter le pays, jugeant l’état trop gourmand eu égard aux services qu’ils ont pu rendre au pays.
Mais est ce bien la seule raison ?
Nous pensons qu’il peut y avoir un autre cheminement de pensée que celui du simple fait de payer « trop » d’impôt par rapport à ses revenus et qui puisse justifier l’exil fiscal, c’est celui de l’ écœurement devant les gâchis financiers provoqués par nos gouvernants. On peut être d’accord pour payer des impôts, voire beaucoup d’impôts, mais à la condition que la dépense de cette manne financière soit faite de façon économiquement rationnelle et justifiée et non l’inverse.
Pourquoi toutes ces agences d’état qui ne servent à rien ou presque, pourquoi ces agents de l’état très bien payés ou d’utilité douteuse (agents du sénat, préfets fantômes, secrétaires d’état à mission inconnue), agents administratifs des collectivités locales en surnombre à la suite de la régionalisation, ces travaux commencés et jamais finis ou qui ne le seront peut être jamais (aéroport de Notre Dame des Landes, Bure, Super phénix, ponts en pleine nature sans route d’accès), aides sociales détournées de leur but (exemple des chômeurs au smic gagnant mieux leur vie par l’aide sociale que par le travail, Aide Médicale d’Etat), aide financières à des pays dont le système politique est corrompu, annulation de dettes à ces mêmes pays, déficits publics laissés en l’état (Ex : déficit des hôpitaux)
Le catalogue peut être étendu beaucoup plus loin encore.
Comment lutter contre cela :
• En contrôlant mieux la dépense publique en renforçant les pouvoirs de la Cour des Comptes, par exemple en lui donnant une puissance exécutive et sanctionnante plus importante
• En rationnalisant notre fiscalité et en harmonisant celle de l’Europe.
• En évitant les dérives confiscatoires des fiscalités.
• En mettant à l’honneur celles et ceux qui font gagner leur pays sur le plan économique comme on le fait bien sur le plan sportif, culturel ou militaire !