RENAISSANCE DE LA FRANCE
Publié le 5 mars 2013
RENAISSANCE DE LA FRANCE
Vous avez dit ouverture? Non, c’est une évolution qui s’accomplit sous nos yeux; une rupture tranquille pour arracher la France à l’attraction du déclin. Nous n’entrons plus à reculons dans le nouveau siècle, mais assumons complètement notre histoire récente, avec sa part de lumière bien supérieure à sa part d’ombre. Cette évolution fait souffler UN vent de jeunesse, de fraîcheur et d’ardeur qui nous a rendu notre fierté d’être Français
Face « à cette force qui va », à cette force de conviction, de nombreux commentateurs ont interprèté cette volonté d’ouverture affichée et mise en acte, non comme un acte positif, mais comme un piège pour des adversaires aux abois, le fruit vénéneux d’un machiavélisme ravageur qui aurait fait écho au fameux « tout sauf Sarko » de l’opposition. Faut-ii leur pardonner de tout ramener à de petite intérêts partisans, quand c’est de la Fraace qu’il s’agit?.
Cette ouverture apparaît comme une synthèse inédite et ambitieuse de la grandeur gaulienne et de ta force tranquille mitterandienne, pour réconcilier les deux France qui se partageaient, jusqu’ici, alternativement le pouvoir et qui laissaient la France s’enliser dans un surplace défaitiste et démoralisant.
Pour réussir cette ouverture, nos responsables gouvernementaux auront besoin d’un soutien populaire qui aille bien au delà de la majorité présidentielle car innombrables seront les obstacles qui vont, inévitablement, se dresser devant cette volonté de changement.
La France se trouve, actuellement, dans une situation si difficile et si préoccupante qu’elle a nécessairement, besoin d’un élan de solidarité nationale.
L’heure n’est plus où l’on peut se contenter de réformes de détail. Il faut aller plus loin, plus large et plus profond. Mais on ne peut pas tout balayer d’un seul coup sans tenir compte des différentes forces qui sous-tendent la société, et ne pas perdre de vue que, derrière chaque réforme, il y a des citoyens qui souvent peinent pour survivre et qu’il faut leur apporter des réponses concrètes qui se traduisent par des résultats clairs et tangibles, si possible rapidement.
Les Français doivent, ensemble, être prêts à faire face à cette exigence, unis dans la concertation avec pour seule priorité: apporter le meilleur service à leur pays. Ils doivent être ouverts au changement en restant toutefois attentifs..
Quant à nos politiques, ils ne peuvent plus rester figés dans leur conformisme et s’enfermer dans une opposition systématique et stérile. Il faut faire appel à des hommes dont l’intelligence, la compétence et le talent sont incontestables et ce quelle que soit leur sensibilité politique. C’est dans ce contexte que doit s’interpréter l’ouverture à gauche.
Pour les partis de gouvernement, le manichéisme était élevé au statut d’idéologie: l’un était le parti de toute la vérité, l’autre celui de toutes les erreurs; l’un était tout le bien, l’autre tout le mal. Dans un tel scénario dramatique pas question de tendre la main à l’adversaire, ce ne pouvait être que le fait d’un pervers voire d’un traître. C’était le temps béni où l’intérêt supérieur des partis l’emportait toujours sur celui de la France au désespoir des démocrates.
C’est contre cette logique suicidaire que doit s’inscrire cette ouverture qui tourne une page de la Vème République: grandeur d’âme ici, mesquinerie là; ainsi doit avancer désormais la France, à visage découvert, vers la maîtrise de son destin.
il y a désormais un avant et un après, une césure qui met un terme à des lustres d’immobilisme
Octobre 2007