HARCELEMENT SEXUEL: ET L’EDUCATION?

 

Depuis plusieurs semaines, en fait depuis  l’affaire Weinstein aux USA,  il ne se passe de jour sans qu’on de parle de harcèlement sexuel ou d’agression faites aux femmes.

Ce phénomène, vieux comme le monde en fait, est maintenant chaque jour évoqué dans les médias sous prétexte de « libérer la parole » des victimes, provoquant ainsi un fort retentissement dans l’opinion publique, mais également le réveil des antagonismes hommes-femmes.

Nous sommes tous indignés par  ces comportements hypersexistes.

Sous l’effet de la pression médiatique, les pouvoirs publics ont pris des mesures qui vont toutes dans le sens de la répression. Les réseaux sociaux vont dans celui de la dénonciation. L’ensemble va  relancer une guerre des sexes manichéennes entre « hommes prédateurs » et « femmes toujours victimes ».

Nous pensons que cela est particulièrement délétère pour un « vivre ensemble »  harmonieux dans une société qui semble aller dans un comportement bipolaire, liberté sexuelle d’un côté et puritanisme exacerbé de l’autre.

Alors que faire pour tenter d’améliorer les choses pour qu’hommes et femmes vivent en harmonie complémentaire les uns et les autres?

Au lieu de passer par la répression, il faut en passer d’abord par l’éducation, ce qui n’est pas du tout abordé dans la problématique actuelle.

L’éducation sexuelle, l’instruction civique devraient comporter des volets d’enseignement de respect mutuel entre garçons et filles.

Cela devrait déjà  commencer en amont au sein des familles où les pères, les mères et les sœurs, en tant que femmes, devraient apprendre aux garçons ce qui se fait et ne se fait pas aux filles, au lieu de les pousser parfois à se comporter comme des petits coqs en basse-cour et aux filles à ne pas se parer en « Lolitas » capables de faire grimper à un taux excessif la testostérone des petits mâles du secteur sans pour autant oublier complètement les exigences de la mode et le désir de plaire à tous.

Dans l’éducation, nous incluons la protection des jeunes contre les spectacles dégradant l’image  de la femme dans la société (films mieux encadrés dans les limites d’âge, publicités moins érotisées, meilleurs filtres parentaux sur internet).

Nous ne souhaitons par pour autant une société totalement asexuée mais  simplement débarrassée des excès  qui tendraient à rapprocher l’espèce humaine de l’ animale.

Nous souhaitons garder la galanterie, la séduction, la courtoisie et le savoir-vivre qui sont à la base de l’amour à la Française!