A SAMUEL
Publié le 5 novembre 2020
Ce vendredi 16 octobre 2020:
Samuel Paty est décapité par un fanatique islamique radicalisé pour avoir montré en cours des caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression.
Sa mort s’ajoute au martyrologue français des victimes du terrorisme: 239 depuis 2015 (241 si on compte le tout récent attentat de Marseille).
En raison de l’expansion de l’islamisme fanatique ,dont il faudra bien que nos politiques prennent conscience sous peine de passer pour des guignols aux yeux de l’opinion publique même si certains l’encourage indirectement par électoralisme, il va falloir agir.
Mais l’opinion publique peut elle même changer: 74% des jeunes musulmans de France de moins de 25 ans mettraient les lois de l’islam avant les lois de la république. Les musulmans représentent entre 5 et 6 millions de personnes en France, pratiquants ou non.
Combien seront ils dans 20 ans compte tenu de la fécondité de leurs familles et comment influenceront ils les votes à ce moment là? La charia s’imposera -elle alors? Et par conséquent la liberté d’expression? Il va falloir rester très vigilant sur le sujet (services de renseignements, police, associations).
Cette liberté considérée comme irréfragable par nous a rarement vécut de bons moments au cours de l’histoire de notre pays.
Elle est née en 1789, article 11 se la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (1776 dans la Constitution Américaine). Le droit au blasphème admis depuis 1881 en France. Cependant , la censure ne restait pas l’arme au pied. Elle a toujours cherché à renaître au fil du temps, arrivant même dans notre temps à se transformer en autocensure pour éviter de froisser l’opinion des réseaux sociaux!
C’est à nous tous d’éviter de porter un bâillon pire à supporter que le masque contre la Covid.
C’est à nous tous à lutter contre la tyrannie des mots qui vous transforme en coupable « phobique » dès que nous parlons d’un sujet sensible, et il n’y a pas que l’Islam! Ecologie, violence, santé, culture sont quelques exemples de ces domaines où la parole peut être empêchée.
C’est à l’état, à la presse, aux associations, aux penseurs laïcs et religieux de veiller à ce que la tyrannie de la pensée ne s’impose comme une loi tacite, tout en faisant attention à ce que les mesures prises n’aillent pas empêcher les croyants de pratiquer.
Si cela ne se fait pas, nous pourrons tous nous considérer comme des sous doués de l’intelligence humaine.
A toi, Samuel.