EUTHANASIE
Publié le 18 décembre 2022
CERTAINES CONTRAINTES DEMEURENT
Pour fonctionner convenablement, il est néanmoins nécessaire :
Cependant, toutes ces modalités se heurtent à des problèmes non réglés pour l’instant :
– Problème des enfants mineurs
– Problème des changements d’avis pas toujours connus.
– Interprétation de la douleur différente entre le patient et son entourage.
– Faudra t-il créer une profession spécifique (comme aidant ?) dans le cadre du suicide assisté ?
- La Liberté Individuelle, qui se concrétiserait ici dans le libre arbitre, suppose que la personne est vraiment libre quand elle décide de se tuer ou de se faire tuer. Or on n’a pas besoin d’être un spécialiste en psychologie pour savoir que le libre arbitre –qui suppose une capacité de raisonnement – peut vite être contraint par l’instinct (exp. la peur), la drogue, des problèmes psychiques ou des pressions psychologiques venant de l’extérieur.
- La Liberté Individuelle inclut aussi la liberté de changer son avis. Or, quoi faire quand une personne signe un jour, où elle va bien, un document, sollicitant une assistance pour son suicide, plus tard elle change d’avis, mais sans pouvoir l’exprimer, ou sans être pris au sérieux, car considérée de ne plus disposer de son libre arbitre ?
- Etablir par une loi le droit à un suicide assisté, imposerait l’obligation aux médecins (et aux personnels soignants ?) de tuer un patient. Une telle obligation s’opposerait à la Liberté Individuelle et au code éthique (appelé la « déontologie ») des médecins, en vigueur depuis Hippocrate.