FRANCE: TERRE D’ASILE?

Publié le 10 novembre 2015

Dans notre époque mondialisée, à en croire les hommes politiques et les medias, l’immigration apparaît comme une fatalité. En mesurent-ils les conséquences laissant ainsi s’interpénétrer le ressenti de celle-ci et le développement du racisme?

Dans ce domaine comme dans d’autres, les élus tout comme les commentateurs politiques sont toujours plus préoccupés par l’effet de l’ information transmise que par la réalité qu’elle recouvre.

Pour eux, dans le cadre de l’immigration, il ne faut surtout pas alimenter les craintes des Français mais au contraire améliorer leur opinion sur le sujet.

Cependant, nos compatriotes ne sont pas dupes devant le faux semblant, le demi- mensonge et la réalité quotidienne, car le peuple entrevoit certainement mieux que ceux qui nous gouvernent les conséquences d’une non- politique.

 Les Français savent accueillir

 En matière d’immigration, la France a, depuis longtemps, ouvert ses frontières à beaucoup de pays et bon nombre de Français ne le seraient pas si leurs parents n’étaient pas venus d’endroits de notre planète devenus dangereux par la folie des hommes.

Dans ces jours d’afflux migratoires en provenance essentiellement du Moyen- Orient, et devant les drames humains qui se jouent, beaucoup de Français sont tout à fait disposés à accueillir des Syriens, des Kurdes, des Libyens, des Yezidis, des Coptes et  bien d’autres.

Si leur cœur est porté vers l’accueil de tous ces malheureux, leur crainte est de voir arriver en masse des personnes dont certains pratiquent une religion poussée à l’intégrisme et voudront nous l’imposer ainsi qu’à leurs coreligionnaires modérés, pressentant la résurgence des anciennes confrontations des civilisations chrétienne, juive,  et musulmane.

 Immigration et Racisme

 Poser la question, en évoquant ce risque de bascule de civilisation à terme, peut-il faire accuser de racisme ?

Selon nos dirigeants actuels, le mot « race » devrait disparaître de notre vocabulaire et de nos textes officiels.

Et pourtant, nos enseignants l’utilisent pour nous expliquer le monde, empruntant ce terme pour faire le simple  distinguo morphologique entre les différents peuples de la terre, mais sans jamais pour en faire un jugement de valeur entre eux. Porter un jugement de valeur sur une partie de la population du globe par rapport à une autre est une infamie. C’est le concept fondamental même du racisme.

 Changer le sens des mots pour ne plus débattre

 Changer le sens des mots  n’est- il pas sans conséquence et ne rend- il pas tout débat impossible?

Très récemment, lors d’une émission télévisée très orientée vers l’audimat, n’a-t-on  pas vu fleurir des invectives à l’égard d’une personnalité politique à la suite de propos formulés par le Général de Gaulle qui évoquaient le terme « race »?

Ces propos choquants ont été repris par l’ensemble  du monde politico-médiatique.

Autre exemple: le terme fasciste. Peut- on se faire taxer de fasciste parce que l’on parle des concepts « Nation » et « Patriotisme »?

N’est- ce- pas là un procédé qui s’apparente à celui d’un régime totalitaire ?

Cela risque encore  de compromettre gravement la liberté d’expression.

 Poser quelques bonnes questions

 Indépendamment de tout racisme, les Français sont en droit de débattre avec les élus pour savoir quelles seront les conséquences inéluctables pour notre société de l’arrivée sur notre territoire de milliers de personnes  – réfugiés politiques et clandestins- ne parlant pas notre langue, n’ayant pas toujours de formation professionnelle, ayant des pratiques religieuses, sociétales, culturelles, totalement différentes des nôtres.

Nous devons aussi nous poser le problème du coût de la gestion de ce phénomène dans un pays comme le nôtre en pleine impuissance sur le plan économique.

Nous savons bien que les migrations peuvent être aussi un enrichissement pour notre pays, sur les plans  culturels, démographiques, économiques par l’apport de nouvelles compétences etc..

Cependant, la difficulté d’intégration voire le refus de celle-ci de ces nouveaux arrivés peut interpeller. Les Français ne sont pas aveugles au point d’ignorer que parmi tous ces migrants légitimes peuvent aussi se mêler de futurs agitateurs capables d’importer chez nous les raisons de leurs propres discordes.

 Nous avons donc besoin de gouvernants, d’intellectuels, de décideurs, qui sachent, dans ce problème de l’immigration, défendre les valeurs de la République et de notre civilisation.

Ceci implique aussi de se battre contre la francophobie ambiante et lutter contre les bras armés de l’extrémisme religieux. Ceci implique également le concours des autorités religieuses concernées sinon leur silence finirait par signifier complicité passive.

 C’est à ce prix que la France restera toujours une terre d’asile.

 CRI

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