LA DETTE PUBLIQUE Décembre 2004

Les Français ne peuvent continuer d’ignorer ou de vouloir ignorer que les caisses de l’Etat sont vides.

Le montant cumulé de la dette publique française dépasse 100 milliards d’euros, ce qui correspond au nombre estimé de galaxies dans l’univers ! Le paiement des intérêts de la dette représente désormais 40 % de l’impôt sur le revenu. Quel immense gâchis i

Pour sortir notre pays de cette situation aussi alarmante que considérablement préjudiciable pour tous, et de plus en plus incompatible avec ses ambitions européennes et mondiales, des mesures drastiques s’imposent.

Peut-on encore sortir de cette impasse ? Peut-on tout simplement éviter le naufrage?

Peut-être mais à condition de réformer le système pervers de l’Etat distributeur.

Peut-être mais à condition que nos responsables politiques se donnent la peine d’expliquer clairement les véritables raisons de cette situation de crise afin de provoquer l’élan de solidarité qui doit porter et rassembler les Français.

Peut-être mais à condition d’abandonner le principe que seul l’impôt peut colmater le gouffre d’un social trop souvent détourné de son but et qui dévitalise la croissance.

Peut-être mais à condition que les Français cessent d’exiger de l’Etat d’apporter la solution à toutes leurs difficultés, de satisfaire à toutes leurs attentes, de répondre à toutes leurs exigences parfois démesurées et souvent illégitimes.

Peut-être mais à condition que les salariés du secteur public admettent que leur statut ne pourra être pérennisé que par la réussite du secteur privé, de plus en plus en difficulté, confronté à une concurrence internationale inégale et handicapé par un dollar de plus en plus faible.

Peut-être mais à condition que cesse la tyrannie du statu-quo des avantages acquis, la résistance corporatiste et la démagogie de politiques carriéristes qui savent gagner les élections sans véritable souci de faire gagner la FRANCE.

DECEMBRE 2004