LA VIOLENCE: ETUDE SUR LA FUREUR DE NOTRE TEMPS
Publié le 19 mai 2020
Préambule
Le Cercle d’Information et de Réflexion (CRI) s’inquiète grandement de la montée de la violence sous toutes ses formes dans notre société.
Un travail de réflexion a déjà été initié il y a de nombreuses années sur le thème de la violence urbaine mais il a voulu le reprendre avec sa modernité et son actualité accompagné de nouveaux membres qui ont apporté d’autres cheminements de pensée.
Nous nous sommes cantonnés à la violence vécue au sein de notre pays, laissant de côté la violence due aux guerres entre états sans pour autant les oublier ou en faire référence.
C’est ce travail effectué par des personnes très impliquées dans leur vie citoyenne mais restant très indépendantes des réseaux politiques, que nous avons l’honneur de présenter ici.
William KAISE
Président
LA VIOLENCE
1ère partie: Le constat
» Les hommes sont si bêtes qu’une violence répétitive finit par devenir un droit »
Helvétius (Maximes et Pensées)
I -AUX ORIGINES
Le premier acte de violence est relaté dans la Bible: Caïn tue son frère Abel, par jalousie. Tel le péché originel, la violence va contaminer l’espèce humaine. Elle devient inhérente à l’homme et va ressortir à tous les vents mauvais qui vont l’assaillir.
Plus tard, dans la Bible, apparaissent les tables de la Loi, contenant les dix commandements qui vont en quelque sorte devenir le premier codex législatif d’une communauté humaine. Ainsi se retrouvent clairement explicitées les règles de ce que nous appelons aujourd’hui le vivre ensemble.
Avec le temps, les tribus et les nations se dotent d’un d’un code de justice (code d’Hammurabi pour les babyloniens par ex.). Au royaume des Francs on retrouve la loi salique. Le meurtre est puni d’une amende plus ou moins forte selon l’âge de la victime. Tuer un vieillard d’ailleurs ne coutait pratiquement rien car on considérait que c’était avoir fait disparaître un homme devenu inutile.
Clovis s’étant fait baptiser avec 3000 de ses guerriers, les mœurs se sont un peu apaisées sous l’influence chrétienne, sans toutefois que l’esprit guerrier disparaisse.
Le Moyen Age fut en Europe une période extrêmement violente, à peine améliorée par la chevalerie, la Renaissance et la période des Lumières.
Les guerres de religion (La St Barthélémy en1570 fit 3000 morts à Paris, 7000 en comptant la province). La guerre de Trente Ans ( 1618-1648) fut d’une violence inouïe. Embrasant l’Europe, elle fit environ 7 millions de morts entre les belligérants.
Notre chère Lorraine connut en 1635 l’année la pire de son histoire d’après le marquis de Beauvau. La combinaison guerre et épidémies de peste et typhus décime les populations. Celle de Nancy tombe de 16000 personnes à 5000 en 1656; Epinal de 3000 en 1626 à 100 familles après 1636 (soit environ 400 personnes…)
Guerre de Vendée (1793-1796): 200 000 morts au total (vendéens et républicains)
Les conflits modernes:
– Grande guerre 1914-1918: 18,6 millions de morts (militaires et civils)
– Seconde guerre mondiale 1940-1944:60 millions de morts (militaires et civils)
– Les morts des grandes idéologies: le communisme et son application dans tous les pays où il a émergé aurait fait jusqu’à 100 millions de morts.
Pourquoi ces rappels guerriers? Parce que nous pensons que ces temps hyperviolents laissent des traces dans la mémoire collective et peuvent donc laisser même à l’échelon de l’individu des réflexes de violence comme réaction d’attaque ou de défense. On pourrait considérer cela comme une forme d’épigénétisme.
Et pourtant la tradition guerrière aurait pu être contenue par nos penseurs comme Jean Jacques Rousseau (1712-1778) qui considérait l’homme comme bon à la naissance mais corrompu par la suite par la société.
Il n’en fut rien.
Dans la période actuelle, si les conflits armés nationaux ne concernent plus directement les pays de l’Union Européenne entre eux, ils sont victimes du terrorisme séparatiste (comme celui de l’ETA) et maintenant surtout islamique:
Pour la France (et Français à l’étranger)
– 232 morts français entre 2001 et 2015
– 255 morts entre 2015 et2019
– 13 novembre 2015: 130 morts à Paris et St Denis
– 14 juillet 2016: 86 mort à Nice (attentat ayant fait le plus de morts par le fait d’un seul homme depuis 1945).
Mais à côté de ces actes terroristes, la violence armée ou non vient miner la société actuelle sous d’autres formes: agressions physiques ou verbales vis à vis des personnes, y compris femmes et enfants, personnes âgées, pompiers, policiers, agressions psychologiques vis à vis des salariés, prise en otage du public par les actions syndicales, manifestations de contestation de plus en plus violentes avec réponse policière plus intense, le « bien penser » confinant la censure dans le débat public, harcèlement scolaire, etc..
On ajoute à cela la violence exercée sur les biens des particuliers (Ex: voitures incendiées les soirs de fêtes) ou communs (Ex: dégradation du mobilier urbain lors des manifestations).
Quelques chiffres:
– Les plaintes sur personnes dépositaires de l’autorité publique ont bondi de 18% entre 2017 et 2019, avec in pic en décembre 2018 en raison des « Gilets Jaunes » (5027 plaintes en un mois seulement).
– Les plaintes pour violence conjugale ont augmenté de 25% en 2019 dans le département de la Loire.
– L’indice mondial de la paix 2019 a classé 163 pays du monde (sur les 193 reconnus par l’ONU ) en fonction du degré de paix et de sécurité sur leur sol. La France est classée 60ème, donc loin derrière le groupe de tête où on retrouve l’Islande, la Nouvelle Zélande, le Portugal, l’Autriche, le Danemark, le Canada. Viennent ensuite la Suisse (11ème), l’Allemagne (22ème), l’Italie (39ème).
Une autre violence va encore s’ajouter même si elle n’est pas physique est celle des incivilités qui vient pourrir l’existence de chacun au quotidien.
II – QUELQUES DOMAINES DE VIOLENCE REMARQUABLES:
NOTRE SOCIETE
Nous devons admettre que nous vivons dans une société sans exigence morale.
On perçoit, en effet, dans de multiples groupes corporatifs en particulier de plus en plus nombreux au demeurant, un refus du droit, de la loi et de l’ordre républicain.
Cela peut aller jusqu’à l’incompréhensible lorsque récemment nous avons vu des soldats du feu, eux-mêmes victimes d’actes de violence se battre contre des policiers à l’occasion de manifestations revendicatives quant à la reconnaissance du statut de leur profession comme étant à haut risque.
Nous devons revenir à une société plus responsable, plus équitable, plus fraternelle, tout en sachant, qu’en fin de compte, il n’est pas de paix sociale sans rigueur morale, tout en étant conscient qu’il faudra beaucoup d’efforts, et beaucoup de fermeté pour rétablir une situation si dangereusement compromise.
Par ailleurs, la crainte référentielles du juge, du policier, du maire, de l’enseignant appartient au monde du souvenir.
Peut être pouvons nous voir là une séquelle des évènements de mai 1968 qui sont allés plus loin que le désir légitime de liberté pour aller en direction du laxisme social.
LE SYNDICALISME
Tout groupe social comprend un certain nombre d’organisations proposées comme étant de défense professionnelle et d’éthique.
Dans le commerce et l’industrie on rencontre des groupements de chefs d’entreprises qui, d’un côté prennent en charge les intérêts de leur branche d’activité vis à vis de l’Etat et des collectivités et de l’autre s’efforcent de régler les rapports avec les organisations de personnel.
Quant aux salariés, ils sont partiellement représentés par des organismes de différentes « sensibilités », dits syndicats, qui revendiquent une amélioration des conditions de travail ainsi qu’une valorisation des revenus des professions concernées.
Dans les autres activités, y compris les professions libérales, le syndicalisme prédominant est celui des professionnels eux-mêmes; qui, en défendant les intérêts de leur profession, soutiennent directement les leurs, mais aussi très fréquemment leurs propres clients (Ex: un syndicat médical qui milite pour le remboursement d’un médicament dans l’intérêt des malades).
Chose étonnante, le corporatisme le plus aigu, le plus virulent, s’est installé dans l’administration, les services publics et les sociétés nationales.
Si l’on songe que le syndicalisme des salariés des secteurs public et privé sont souvent traversés par des courants révolutionnaires, animés par une motivation qui recherche plus la subversion de la société que l’amélioration réelle et durable de ses membres, on peut en déduire que ces syndicats ne sont, pour la plupart, que la courroie de transmission de partis politiques. L’activité de syndicats réformistes serait plus lisible dans l’esprit du public.
Dans le présent, on constate sans peine, la confusion dans laquelle se trouve actuellement la société française. C’est la lutte de tous les groupes, la lutte concurrentielle de tous contre tous.
LA JUSTICE
On critique notre justice sa lenteur, son laxisme, son illogisme. les jugements sont rendus plusieurs années après l’accomplissement des faits délictueux. La réitération des délits à intervalles rapprochés n’entraîne souvent aucune aggravation de peine.
La justice est devenue une véritable loterie. Le constat est accablant d’année en année et les délits ne font que s’aggraver.
Ce sont ces inégalités de justice qui peuvent aussi générer de la violence par mise en route de processus de vengeance, de vendetta .
La police se lasse d’arrêter à nouveau des délinquants qu’elle avait déjà appréhendés, mais que la justice avait presque aussitôt remis en liberté.
En fait, les institutions sont le reflet de la société. Il est certain que les responsables de la sécurité publique sont confrontés à une société qui a perdu ses valeurs, à une évolution des mœurs qui ne permet plus de monter la même rigueur et de faire preuve de la même autorité qu’autrefois.
La justice française est aussi celle du mur des « cons ».
C’est aussi une justice qui affiche un réel renversement des valeurs. Le criminel est de la société l’éternelle victime, les vraies victimes devenant de pauvres inadaptés sans intérêt. C’est ainsi qu’on emprisonne un commerçant qui a tué dans un geste de défense un voyou venu cambrioler son magasin tandis qu’on inflige un simple avertissement , un rappel à la loi, ceux qui cassent, qui agressent sans vergogne la police, les pompiers, les personnels médicaux ou qui profanent les cimetières.
C’est le contre-exemple de la tolérance zéro et de l’exemplarité de la peine.
LA FAMILLE
Beaucoup trop de parents défendent, quoiqu’il en soit, leur enfant devant l’enseignant, et souvent en présence de l’enfant, ce qui est pire! Ils ne peuvent accepter que leur prodige rencontre des difficultés intellectuelles ou adopte un comportement indiscipliné. Toute observation, tout reproche ou toute notation défavorable sont contestés et jugés injustifiés ou excessives.
Dans le passé les parents étaient toujours solidaires de l’enseignant, ce qui n’est plus le cas de nos jours. Par ailleurs, l’autorité parentale est, dans beaucoup de familles, inexistante.
En outre, la progression du nombre de foyers monoparentaux pénalise l’enfant concerné, tant sur le plan affectif qu’éducatif.
La famille, jadis cellule de base de la société, fonctionnait sur des critères moraux impulsés soit par la morale religieuse plus ou moins rigoureuse (catholicisme, judaïsme, protestantisme) relayée par les écoles confessionnelles, soit par la morale républicaine initiée à l’origine par le code civil napoléonien. Ces éducations sont maintenant souvent mises à mal par les médias comme la télévision dont les programmes souvent violents ou amoraux sont diffusés à des heures de grande écoute avec un contrôle qui peut paraître parfois bien inadapté (pictogrammes et logos d’âge initiés par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). On y ajoute bien volontiers tout ce qui arrive comme contenu non contrôlé des réseaux sociaux et le web par les smartphones, tablettes et ordinateurs. Les conditions de la vie moderne (transports, contraintes du travail, etc..) ne donnent plus le temps de la réflexion et de la discussion familiale.
L’éclatement des familles, leur structure souvent monoparentale ou faites de couples parentaux du même sexe risque encore de fragiliser la société mais il faudra certainement des générations successives pour s’en rendre compte car actuellement ces situations font débat sur leur rôle nocif ou non.
L’ECOLE
Entre réquisitoire du présent et souvenir d’antan, entre le regret qu’on ait abandonné certaines pratiques de fermeté, le constat du manque de respect, force est d’admettre qu’on ne fixe plus à l’école d’aujourd’hui l’objectif d’actionner l’ascenseur social, qu’on impose plus l’exigence du travail bien fait, car le contraintes que cela impose pour les obtenir sont mal supportées par les petites victimes et leurs parents.
Il existe une intime relation qui unit l’esprit d’une nation à l’enseignement qu’elle reçoit car c’est à l’école que l’on apprend à penser encore plus qu’à lire. C’est aussi l’école qui laisse dans les cerveaux et les cœurs sa marque indélébile qui influencera considérablement sur la destinée. L’école est comme une mère qui donne à ses enfants.
Mais aujourd’hui l’école a des résultats de plus en plus décevants (Ex: classement Pisa). L’indiscipline et la violence, en particulier dans le domaine du harcèlement, sont constantes. Le respect envers les personnels est quasi inexistant, les élèves sont peu motivés , l’enseignant n’est plus le maitre.
La violence est un mal qu’on pourrait réduire avec l’éducation donnée à l’école. Elle est le lieu privilégié où l’on apprend à respecter l’autre dans le but d’éviter le recours à la violence. Par ailleurs, l’enfant violent doit être sanctionné, la sanction devant bien évidemment être fonction de la faute, mais doit être sensibilisatrice, voire sévère, pouvant même atteindre le stade judiciaire.
Mais il faudra que l’autorité parentale finisse par donner la main l’autorité enseignante.
Cependant, l’autorité du « maître d’école » s’est amoindrie au fil du temps car il ne représente plus à lui seul la connaissance, le savoir, l’autorité et surtout la justice comme du temps de l’école de Jules Ferry illustrée par Pagnol. Connaissance et savoir sont maintenant délivrés par des media de toutes sortes, plus ou moins crédibles et certifiés. De plus l’enseignant n’a pas toujours la formation adaptée pour inciter à la critique positive et la maîtrise de ces média. Il n’est donc plus la seule référence! Il peut aussi faire preuve d’injustice et de maladresse dans ses relations avec les élèves (les cas sont de plus en plus fréquents, justifiant l’intervention des parents soit directement, soit par le biais de comités institutionnels qui décrédibilisent le système éducatif).
Par ailleurs, le « maître d’école » (pour le primaire) n’est plus le seul « maître » à bord dans son établissement! Il doit partager son influence avec d’autres « animateurs » (le mot est révélateur » ou « intervenants » au sein du groupe (la « classe ») dans le cadre des ATE où l’on y fait de la poterie, du patchwork, du sport dans le moins pire des cas. Le temps scolaire est donc explosé sous diverses influences, plus ou moins bonnes, catastrophiques stricto sensu pour le temps d’apprentissage scolaire qui est réduit d’autant. Le « maître d’école » n’a donc plus le monopole et l’exclusive sur la maîtrise des enfants en termes d’apprentissage. Si l’on ajoute le contenu de programmes plus ou moins déconnectés de la pratique, on mesure facilement l’étendue des dégâts.
LE CITOYEN
L’affirmation de l’autonomie de l’homme, souvent confortée par la puissance de ses moyens,ont fait de lui un individu egocentrique, éloigné de la communauté et exclusivement préoccupé par ses intérêts personnels et ses loisirs. Il s’ensuit une aggravation des contradictions et des oppositions entre les personnes et les groupes, ce qui induit souvent l’usage de la violence dans les relations sociales.
LES HOMMES POLITIQUES et les HAUTS FONCTIONNAIRES
Même si tous les hommes et femmes politiques n’en sont pas issus, avec la création de l’Ecole Nationale d’administration, une nouvelle élite est née. Cette élite s’est emparée du pouvoir sur les autres par la sélection intellectuelle qui les éloigne précisément des autres. En effet, ces intellectuels pensent qu’ils détiennent la vérité et qu’ils n’ont rien à apprendre de leurs concitoyens, d’où leur éloignement et leurs difficultés à les comprendre. Les évènement violents que nous connaissons maintenant comme celui des « Gilets Jaunes » en sont une évidente confirmation.
Il faut dire que notre classe politique doit être tenue, au moins partiellement, pour responsable du marasme social actuel. Par sa cécité, elle n’a pas pu prévoir les évènements violents récents et n’ a pas su avoir la pédagogie nécessaire à propos des besoins de notre société et des difficultés de vivre de beaucoup de nos concitoyens.
Mais nous sommes aussi très conscients du fait que l’impossibilité de réformer tient parfois plus à la résistance d’un corps social qu’à la maladresse d’un gouvernement.
Il ne faut pas oublier que les hommes politiques sont théoriquement au service de la nation, donc de tous les citoyens. S’ils sont élus, ils sont normalement les représentants de cette nation devant ou contre le pouvoir institutionnel constitué. C’est la base du parlementarisme. Jouent t-ils bien leur rôle dans ce cadre? Sont ils de simples courroies de transmission du pouvoir en place? Comment expliquer leur mode d’emploi au citoyen?
LES VIOLENCES SEXUELLES
– Les excisions génitales chez les filles: Plus de 60 000 femmes excisées vivraient en France . L’excision est interdite chez nous depuis 2006 mais après une accalmie cette pratique reprendrait dans notre pays. Il s’agit d’une pratique rituelle qui existait avant même les influences religieuses, dont l’islam, dans les pays où cela se pratique et même chez nous par des exciseuses (parfois avec formation médicale!). Marlène Schiappa a relancé un plan de lutte contre cette pratique en juin 2019.
En pratique, ces « interventions » vont de l’amputation de la partie externe du clitoris jusqu’à l’infibulation, c’est à dire la fermeture plus ou moins complète du vagin en cousant la vulve, ne permettant que le passage de l’urine ou du flux menstruel.
Les conséquences peuvent être terribles (ex: infections) et surtout psychologiques, ne permettant plus d’avoir une féminité totale.
– Le harcèlement et les agressions sexuelles:
Très en vue dans les media à l’heure actuelle avec les mouvements du type « Balance ton porc » , « Me too » et toutes les affaires judiciaires à connotation sexuelle du moment.
La libération de la parole a mis en évidence des faits délictueux certes, mais sont ils plus nombreux maintenant qu’autrefois où beaucoup étaient plus ou moins admis, souvent couverts par des secrets de famille? Difficile à dire.
Historiquement parlant, dans les temps anciens, à la suite des batailles, le vainqueur avait droit au pillage mais aussi au viol, ce qui lui permettait d’asseoir son autorité et sa prééminence sur la population vaincue en l’humiliant. Ce fut d’ailleurs un moyen de lutter contre la consanguinité fort fréquente en ces temps reculés où les gens vivaient la plupart du temps sur place et où les mariages se faisaient volontiers entre voisins de villages.
La civilisation atténua les choses, pas complètement loin s’en faut, mais l’attaque sexuellle de la femme par l’homme reste inscrite dans notre société tant que la femme sera considérée par certains hommes comme un être sexuellement disponible sans autorisation, d’autant plus que le jugement masculin pourra être obscurci par l’alcool, les drogues et une absence de contrôle de sa testostérone.
Le viol est une abomination, offensant gravement la dignité de la personne agressée. sans oublier les autres conséquences (MST, grossesse) et doit être combattu.
Mais nous avons bien conscience que la pratique de la sexualité et sa découverte par les plus jeunes peut être extrêmement complexe et que, s’il y a litige un jour, ce sera parole contre parole avec bien des difficultés malgré les techniques modernes d’investigation policière (recherche d’ADN par ex.). Par ex: que penser de la situation où l’un des partenaires, regrettant après coup une relation sexuelle (ne serait ce qu’un flirt un peu poussé), acceptée sur le moment ,se défausse en disant « non » une fois les choses faites?
L’accomplissement d’une relation amoureuse ne devrait jamais aller jusqu’à la violence, qu’elle soit verbale ou physique.
Et pourtant: en 2016 (étude INED)
Au cours de l’année qui a précédé l’étude:
52 400 femmes et 2 700 hommes ont été victimes d’un viol
Au cours de la même période, 553 000 femmes ont été victimes d’agressions sexuelles autres que le viol: 11% attouchements du sexe, 95% attouchements des seins, fesses ou baisers imposés par la force.
Au cours de sa vie, 1 femme sur 26 est violée, 1 sur 7 est agressée sexuellement.
Les 3/4 des femmes victimes de viols ou tentatives de viols ont été agressées par un membre de leur famille, un proche, un conjoint ou ex-conjoint.
– Le sport:
Les agressions sexuelles dans le milieu sportif, parfois très fermé quand il s’agit de haute compétition, sont venues récemment au devant de l’actualité. Les jeunes sportifs doués sont souvent en contact avec des entraîneurs et des coachs qui peuvent profiter de leur proximité , voire l’intimité qu’ils peuvent avoir avec ces jeunes, souvent mal préparés à ces rencontres, pour commettre des actes graves dans le domaine sexuel.
Des enquêtes sont en cours pour en déterminer la portée réelle
2 ème partie
LES CAUSES
Quelque soit la façon dont la violence se manifeste, nous pouvons retrouver des causes profondes remontant pour beaucoup à des sentiments bien ancrés dans la profondeur de l’âme humaine et que le conditionnement social civilisé n’arrive pas à endiguer de manière efficace.
Ce n’est un secret pour personne que jalousie ( La vengeance est le bras armé de la jalousie) et envie sont à la base de la plupart des violences, mais au delà de ces ressentis majeurs plus ou moins contenus, on va retrouver les idéologies religieuses fondamentalistes et extrémistes (wahhabisme islamique par ex)et politiques (nazisme, communisme) provoquant des violences à large échelle. Dans un monde plus moderne, toutes ces causes historiques mises à part, nous allons retrouver des facteurs de violence comme:
I – L’INDIVUALISME: « il n’y a que moi qui suis important, les autres ne sont rien »
L’individu oublie que dès la naissance nous appartenons à une société où chacun vit en inter dépendance avec l’autre, chacun apportant son savoir, ses dons, ses facultés pour aider l’autre à mieux vivre. Il reçoit en échange une rémunération de la société en fonction de sa compétence et du service rendu. Il peut alors y avoir source de violence quand l’individu juge que la société ne le rémunère pas au niveau qu’il mériterait.
L’individualisme peut s’élargir à un groupe de personne partageant les mêmes intérêts, mettant ce groupe en opposition pouvant être violente à d’autres groupes, aux institutions, à l’état: ce sont les corporations, les syndicats, les partis politiques, certaines associations. Ceci peut conduire au phénomène de « meute » dans les violences.
– L’INSTANTATEISME:
« je veux tout, tout de suite » Hors donc de question d’avoir des projets pour un futur quelque peu éloigné, ce qui est peut créer un facteur de violence pour l’obtention immédiate.
Ceci résulte de l’affaiblissement ou de la perte d’une vue spirituelle, voire religieuse dans nos sociétés (« Comme il n’y a rien après la mort, il faut jouir de tout immédiatement. »)
Ceci entraîne un affaiblissement de toutes les structures collectives (famille, associations, état, institutions religieuses, syndicats) qui ont fréquemment des projets à long terme.
– LE RÔLE AMPLIFICATEUR DES MEDIA ET RESEAUX SOCIAUX:
A montrer la violence de façon crue et répétée, sans filtre correcteur , on amplifie le sentiment de victimisation du public donc subséquemment de vengeance, ce qui apporte un niveau de violence supplémentaire.
Les media semblent aussi donner fréquemment aux violents le rôle de héros de la société, contre les « sales flics » par exemple.
– LE SYNDROME DE STOCKHOLM SOCIETAL:
Le syndrome de Stockholm correspond à l’attitude d’une victime d’agression qui finit par prendre fait et cause pour son agresseur .
On constate maintenant le même phénomène au niveau de groupes qui acceptent sans broncher les violences faites à leur encontre. Ex: voyageurs bloqués dans les gares ou aéroports ou entassée dans les trains comme du bétail (alors qu’on se bat par ailleurs pour le confort animal!) lors de grèves, par ailleurs constitutionnelles, mais qui doivent respecter le droit au travail et au transport.
Une telle attitude ne peut qu’encourager les organisateurs à être de plus en plus violents (y compris en durée, elle même forme de violence)dans le futur.
– LA LIBERTE D’EXPRESSION NON RESPECTEE:
Bâillonner les intellectuels qui débattent sur certains sujets sensibles (Ex: l’islam, les juifs) les obligeants à l’autocensure est une forme de violence parfois peu visible et pernicieuse mais elle même génératrice de grands troubles lorsque fatalement un jour la parole cachée se libére.
– L’INTEGRISME RELIGIEUX:
l’intégrisme musulman est au premier plan en ce moment mais toute religion est concernée.
Il est à l’origine de pratiquement tous les attentats des deux dernières décennies.
il perturbe le « vivre ensemble » quand il interdit aux femmes de se rendre librement dans les lieux publics ou l’enseignement dans les écoles et lorsqu’il impose une tenue vestimentaire ou des restrictions alimentaires.
L’immobilisme médiatique et des autorités publiques devant les actes antichrétiens doit être dénoncé, non pas seulement parce qu’il s’agit de la religion chrétienne mais tout simplement parce que cette religion est à la base de la plupart de notre législation, de notre art de vivre et de nos traditions. Notre laïcité est elle même d’origine chrétienne!
(« Rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu »).
– L’INTOLERANCE:
Le comportement d’intolérance est présent dans tous les aspects de la vie personnelle, publique, dans tous les milieux, toutes les professions , entre groupes ethniques et entre religions.
– LA PLACE DE LA SEXUALITE:
La sexualité a encore beaucoup de mal à trouver sa place dans notre société.
Elle est le moteur de beaucoup de nos comportements humains, entrant bien évidemment dans le processus amoureux mais pouvant être à l’origine de bien des violences (atteintes et agressions sexuelles, viols). Elle a une place donc bien ambivalente dans notre vie comme son origine, à la fois psychologique et biologique (hormonale).
Les contacts fréquents entre jeunes et éducateurs peuvent bien évidemment favoriser une intimité favorisant une activité sexuelle non licite.
– LA RECHERCHE EFFRENEE DE L’ARGENT:
Et par conséquent, les possibilités qu’il donne.
Un constat: lors des entretiens d’embauche, la première question d’un candidat est: « combien vais-je gagner si je suis embauché? » avant même l’intérêt du job.
Cette quête est destructrice de beaucoup de choses, y compris des familles, quand, par exemple, la motivation financière passe avant l’éducation, l’attention et l’amour que l’on doit aux enfants.
Les différences importantes de revenus, dans un couple, peuvent être extrêmement déstabilisatrices.
3ème partie
LES TRAITEMENTS
Nous ne prétendons pas détenir toutes les clés du traitement de la violence, mais nous apportons quelques pistes de réflexion pouvant amener à des décisions utiles
I – L’EDUCATION et L’ECOLE
C’est la pierre angulaire de la lutte contre la violence.
Elle doit conjuguer l’éducation familiale et l’éducation scolaire. Rappelons nous cependant l’expression: la famille « élève » ses enfants, l’école « éduque ». C’est pour cela qu’on parle d’Education Nationale!
Pour être efficace, il est nécessaire de remonter le niveau de l’autorité familiale et celui des enseignants.
L’autorité de la famille (qu’elle soit bi ou monoparentale) doit donner la main à celle de l’enseignant.
Il faut en finir avec l’enfant roi en famille ou à l’école.
En famille, l’autorité sera toujours renforcée si les deux parents sont univoques dans la façon de conduire l’éducation, que ce soit dans la récompense ou la punition, sans interférence avec le reste de la famille, les nounous ou les amis (avis consultatif seulement en dehors de la présence des enfants).
A l’école, l’instruction civique doit être développée et inclure les règles du bien vivre ensemble (respect de l’autre, politesse et courtoisie, savoir vivre). A l’école revient le principe que l’enfant doit apprendre à devenir un futur citoyen et pas seulement un apprenant appris.
D’un autre côté, les enseignants devraient bénéficier d’un soutien sans faille de leur hiérarchie mais aussi d’une formation relationnelle et éducative de haut niveau.
C’est la fin des punitions corporelles, mais tout le monde n’est pas toujours prêt au dialogue à instituer avec les enfants et au courant des moyens éducatifs à mettre en œuvre.
Nous pensons , pour les familles en difficulté, qu’il serait utile, à l’instar des assistantes sociales qui s’occupent de la situation matérielle des familles, de créer la profession d’assistante d’éducation (à l’instar des assistants de vie pour les handicapés) qui viendrait à domicile aider les papas et mamans, en couple ou non, dans leur parentalité.
Ces assistantes pourraient également accompagner les enfants à l’école, aidant ainsi l’enseignant dans sa tâche.
Les gros problèmes liés à la pathologie mentale reviendrait toujours au pédopsychiatre.
II – L’INDIVIDUALISME:
Indépendamment de l’école qui peut déjà lutter contre ce phénomène en favorisant les activités de groupe où l’on s’aperçoit qu’on ne peut rien faire de bien sans l’aide de l’autre, nous pensons qu’il faut développer toute autre forme d’activités de groupe en évitant l’esprit de compétition qui ne peut que favoriser ressentiment ou jalousie par rapport à celui ou celle qui gagne et à qui va tous les honneurs. Attention au sport dans cette optique!
Par contre, beaucoup d’activités en association, le sport d’équipe(à condition de ne pas favoriser certains membres de l’équipe au détriment des autres), des mouvements comme le scoutisme ou similaire etc.. sans oublier les séjours et études à l’étranger
Dans le monde du travail, les projets de groupe peuvent aussi mettre de l’huile dans les rouages.
Par contre, le concept d’émulation devrait être conservé, car elle concerne l’ensemble d’un groupe et si les premiers sont récompensés, elle doit permette aux moins bien classés d’obtenir un jour les places d’honneur en stimulants d’autres aspects de leurs personnalités. Un exemple: lors de la distribution des prix de l’école de Jules Ferry, à côté du « prix d’honneur » il y avait le « prix de bonne conduite » qui permettait de donner une récompense à un élève sans le disqualifier complètement par rapport au premier de la classe.
Dans le même ordre d’idée, nous regrettons la disparition du service militaire! Outre le service à la nation, notre patrie commune, il permet le vivre ensemble de personnalités diverses, provenant de lieux géographiques de cultures différentes. Il permettait au nordiste de connaître le provençal et l’alsacien le breton, le « catho » d’apprendre du « juif ». Quel magnifique brassage de mentalités différentes pour accomplir un devoir commun et pas seulement pour des vacances!
III – L’INSTANTATEISME:
Il est indispensable de réapprendre le temps pour faire les choses, le goût à l’effort et au risque pour entreprendre, d’avoir des projets à long terme pour soi mais aussi pour les générations futures. Les bâtisseurs de cathédrales savaient bien qu’ils ne verraient pas leur édifice terminé mais ils ont fait parmi les plus beaux chefs d’œuvres de notre monde.
L’écologie vise le devenir de l’humanité, mais elle ne doit pas elle même devenir violente en faisant de l’instantéisme ( vegan contre les bouchers par ex.) sous peine de se faire déconsidérer.
Alors que l’écologie nous concerne tous, il est vrai que certains « verts » se transforment en talibans de la société au point de faire rejeter en bloc un processus indispensable à l’ensemble de l’humanité.
IV -LA RADICALITE RELIGIEUSE ISLAMISTE:
Nous pensons que cette plaie ne pourra amorcer sa cicatrisation que si les musulmans eux-mêmes se débarrassent de cette lèpre.
Mais ils ne pourront pas le faire seul. Le dialogue interreligieux pourra y contribuer mais aussi avec l’aide de l’état qui devrait soutenir l’action des musulmans travaillant à la modernisation de l’islam et en écartant systématiquement l’imanat salafiste des mosquées et de l’enseignement.
Impossible? On pourra se remémorer comment Napoléon a réglé le problème du judaïsme en France. En réalité, ce ne fut pas facile car plus tard, Napoléon lui même revint sur certaines des premières mesures prises. Mais, après réunion du Grand Sanhédrin, il permit la pratique du culte, tout en favorisant l’intégration de cette communauté à la société française mais en les obligeant à respecter la législation française et faire le service militaire. Les rabbins n’étaient pas rémunérés comme les prêtres et pasteurs du concordat de 1801 (dont les mesures subsistent uniquement maintenant qu’en Alsace-Moselle).
Quel homme politique français osera avoir le courage d’aborder le problème islamique de la même manière avec les musulmans? A l’époque, la solution napoléonienne fut louée par les juifs eux-mêmes.
C’est le laxisme des gouvernements successifs qui ont laissé se développer (voire soutenu pour de basses raisons électorales) les dérives de cette religion dont beaucoup sont incompatibles avec les règles de la République et de notre société.
V- LA JUSTICE
Le ressenti de la violence dans la société n’est certainement pas la même que celle de la justice.
Les premiers à s’en plaindre sont les policiers qui n’en peuvent plus de contrer la criminalité et de revoir les délinquants dans la rue au bout de quelques jours.
Le citoyen réagit de même. Pour lui, une agression , terrifiante dans ses conséquences physiques et morales comprend mal que la justice donne souvent des peines bien légères en regard de la violence subie.
Nous pensons que le code pénal devrait être révisé pour monter de quelques crans la réponse à la violence ordinaire et répondre au sentiment d’injustice des victimes.
L’affaire Carlos Ghon nous a fait la démonstration qu’une justice forte comme la japonaise n’encourageait pas la criminalité (donc la violence) même s’il faut bien admettre qu’elle est peut être excessive au regard des critères de la société européenne .
Par contre, nous sommes pour les peines de substitution à la prison, mais avec un système de réparation financière plus dissuasif.
VI – LES HOMMES ET FEMMES POLITIQUES
Un souhait récurrent: qu’ils soient à l’écoute de ceux qu’ils représentent!
Ils donnent souvent l’impression d’être plus des courroies de transmission des partis dont ils font partie que de représenter l’opinion de leurs mandants devant les instances nationales.
Il faut vraiment qu’ils (elles ) s’enracinent dans leur circonscription.
S’ils ne le font pas, c’est la rue (avec la violence qui l’accompagne) qui prend l’initiative du « dialogue » avec l’état.
On peut donc penser raisonnablement à une formation institutionnelle des élus, surtout quand on constate le défaut de formation et d’éducation à la citoyenneté de notre système éducatif pour l’ensemble des citoyens de notre pays.
C’est vraisemblablement ce défait de formation citoyenne qui contribue à la survenue de ce triste spectacle d’élus plongeant dans des pratiques et habitudes dispendieuses et surtout incontrôlées de l’argent public.
VII -LES SYNDICATS
Ils doivent apprendre à parler en amont des problèmes avec les instances officielles pour éviter de mettre le pays sens dessus-dessous. A leur décharge: encore faut il que ces instances les invitent à parler de ces problèmes avant de sortir lois et règlements divers qui mettent le feu aux poudres dans la société et qu’ils s’agissent de vraies négociations et non des mises en demeure devant des textes pré-fabriqués.
Leur fonctionnement et leur financement doivent être parfaitement clairs.
Il n’est pas question de supprimer le droit de grève mais il serait judicieux de mettre en place un véritable service minimum. On se peut pas se dire service public et agir contre le public.
Il serait nécessaire que le droit de grève, s’il doit être respecté, ne vienne empêcher les droits fondamentaux des citoyens: circuler, travailler, se réunir etc..
Encore faudrait-il que les syndicats soient réellement représentatifs des salariés qu’ils sont censés défendre. Ce n’est pas le cas actuellement, ce qui entraîne un phénomène de violence de dépit entre la « base » et les instances « d’en haut ».
VIII -LA VIOLENCE SEXUELLE
Nous pensons que l’éducation familiale a un rôle capital à jouer en ce domaine malheureusement le plus souvent occulté par les tabous qui entourent la sexualité .
Il ne s’agit pas d’apprendre de l’anatomie ou la manière dont un ovule rencontre un spermatozoide, mais de comprendre les comportements que garçons et filles ont à prendre les uns par rapport aux autres.
Dans ces comportements, la notion de respect de l’un envers l’autre devrait être prioritaire et les notions de « oui » et de « non » clairement énoncées. Pour les garçons, le rôle des femmes de la famille (mamans, sœurs) est primordial pour leur expliquer la subtilité de la féminité et qu’on se s’occupe pas des fleurs comme on défriche une forêt.
Dans le cas des relations enfants, jeunes gens et éducateurs, y compris sportifs, nous pensons que beaucoup de choses pourraient être évitées par le questionnement des parents sur ce qui se passe dans les lieux de réunion jeunes-adultes, dont les clubs sportifs. Ceci n’est pas toujours pratiqué par le simple fait que le domaine de la sexualité, par tabou, n’est pas ou mal abordé en famille.
CONCLUSION
Si la violence est partout, si elle a existé de tout temps, si elle se perpétuera encore tout au long de l’histoire de l’Humanité, on peut penser qu’elle évoluera dans un sens plus favorable avec le temps.
Mais cela nécessitera une pression plus important de l’intelligence humaine sur les comportements sociaux. On s’aperçoit que l’éducation, de quelque origine elle procède (familiale, école, religion) a un rôle capital à jouer pour donner à notre monde une autre couleur que celle du sang qui coule par haine, envie ou jalousie ou décharge hormonale.
Il existe heureusement de par le monde d’innombrables personnes ou associations qui se dévouent au développement de la civilisation par leur action (Ex: Médecins sans Frontières).
Nos hommes et femmes politiques devraient être des modèles de non violence sans tomber dans l’angélisme et savoir manier le bâton contre les violents quand il le faut. Dans ce cas il s’agit de violence justifiée, car il faut bien défendre celles et ceux qui la rejettent.
A eux aussi, quelque soit le pays, de lutter contre des traditions violentes qui ne correspondent plus à un monde où chacun devrait respecter l’Autre.
Nous espérons que ce modeste travail pourra avoir sa petite utilité dans ce vaste travail de reconsidération humaine.
Nous pouvons, dans ce cadre, reprendre cette citation de Marc Aurèle:
» Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, et le courage de changer ce qui peut l’être, mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre »
Avec du courage, que ce soit à l’échelon individuel ou collectif, on pourra échanger la violence contre la douceur de vivre! Mais ne rêvons pas..
Remerciements et gratitude à tous les membres du Cercle de Réflexion et d’Information d’Epinal qui ont contribué à la création de ce document.
Un grand cordial merci à Antonio Gacia qui a contribué à l’illustration de celui-ci.
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