LE RESPECT DU SUFFRAGE UNIVERSEL
Publié le 20 septembre 2017
LA DEMOCRATIE EN CAUSE
Rendus méfiants par des années de controverses stériles et d’arrières pensées assassines, les Français attendent désormais que leurs élus, attachés aux vertus républicaines, marchent d’un même pas.
Qu’ils le veuillent ou pas, l’opposition, à l’exception des extrêmes, est condamnée à l’union, tous les Français patriotes le souhaitent ardemment, l’aggravation catastrophique de la situation économique et sociale leur en fait une obligation morale.
Bien sur ce consensus doit se réaliser dans la clarté, la loyauté et l’équilibre, et ne doit s’affirmer que quand les intérêts de la France et des Français sont hautement concernés.
Il est malheureusement regrettable et préoccupant de constater que nos compatriotes se distinguent davantage par leur culture de la contestation que par celle du consensus et de la solidarité.
Ne devons nous pas reconnaître avec regret et inquiétude que nous sommes souvent, et depuis trop longtemps, dans un état de non droit où la loi, même quand elle est répressive, n’a aucun effet de dissuasion.
Ne devons nous pas rappeler à nos concitoyens qu’il y a deux courants parallèles, l’un démocratique, celui des urnes, l’autre autoritaire et fasciste, qui désavoué dans les urnes, préfère agiter la rue.
Il serait souhaitable que des hommes politiques se disant républicains, en prennent conscience, en leur rappelant que les chimères de partis « insoumis » ne sont qu’un amas de notions confuses, de formules idéalistes, d’illusions inouïes, d’instincts irréfléchis .
Voilà une situation à laquelle notre président et son gouvernement devront répondre, car beaucoup de nos concitoyens, attachés aux vertus républicaines y attachent une importance déterminante.
Nous devons revenir vers une société plus responsable, plus équitable, tout en sachant, en fin de compte qu’il n’est pas de paix sociale sans rigueur morale, tout en étant conscient qu’il faudra beaucoup d’efforts et beaucoup de fermeté pour rétablir une situation si gravement compromise.
LE DEVOIR D’UN PRESIDENT
Rien n’est plus facile et plus tentant que de céder au torrent et de se perdre dans la foule des résignés. C’est précisément, en de semblables circonstances que les caractères se révèlent.
Le tempérament de notre président, en apparence modéré et bien équilibré, le porte naturellement aux concessions, mais sa conscience doit lui indiquer en même temps, les limites qui ne lui sont pas permis de franchir sans se désavouer aux yeux des Français et sans compromettre l’unité morale de sa vie et de son avenir.
Si habile et si souple qu’il soit, il y a des principes sur lesquels sa philosophie s’est engagée, il ne doit pas y manquer, même pour devenir un instant populaire
Cette fermeté d’âme, qui pourrait lui être reprochée comme une faute politique, mais louable dans le futur, prouve, une fois de plus, que les hommes les plus aimables et les plus conciliants, peuvent et doivent se montrer, à certaines heures, les plus fermes et les plus résolus, lorsque leur honneur est en jeux.
Depuis l’élection de l’actuel Président de la République, la franchise, la loyauté et l’influence de la diplomatie française semble renaître. Ses conseils, inspirés par le constant souci de la paix dans le monde, semblent avoir été écoutés avec plus d’attention qu’auparavant.
Cet homme d’Etat à été élu au suffrage universel sur un programme. En républicains, respectueux de ce type de suffrage, accordons-lui la possibilité de l’appliquer et de réussir en toute démocratie.
Cercle de Réflexion et d’Information