LUTTER AUTREMENT CONTRE LE RACISME
Publié le 30 juillet 2020
Vieux comme le monde puisqu’on évoque comme une des causes principale de cette horreur une perversion de la malédiction de Cham, fils de Noé, maudit par son père pour l’avoir vu nu et dont les descendants de son propre fils Canaan seraient devenus noirs, le racisme secoue toutes les sociétés avec des paroxysmes violents comme la mort récente de Georges Floyd aux USA, à la suite d’une interpellation musclée de la police locale de Minneapolis.
Aussitôt, des manifestations éclatent aussi bien aux USA qu’à l’étranger pour fustiger la police et la racisme de celle-ci. Biens que les conditions ne soient pas les mêmes, des manifestations violentes se déroulent en France pour soutenir la famille Traoré dont l’un de ses membres, Adama, est mort à la suite d’une arrestation le 16 juillet 2016.
Autrement dit, la violence répond à la violence, et on a l’impression que le racisme, bête immonde en soi, sera la motivation d’une vendetta permanente pendant peut être encore pendant des siècles , un peu partout sur notre planète.
Pur s’en sortir, ne vaudrait il pas mieux, plutôt que répondre à la violence du racisme par une autre, changer de mode d’action?
La plupart du temps les défenseurs des victimes du racisme (et de l’esclavage qui en est une des plus terribles conséquences) font appel à des références historiques vraies (ex: traite des Noirs), alors que d’autres comme l’esclavage arabo-musulman est oublié, qui correspondaient à la mentalité du moment et qui, fort heureusement, ont bien changé depuis, même si des comportements racistes perdurent mais qui ne sont plus majoritaires dans l’opinion des Français.
Par conséquent, pour lutter contre le racisme, toutes les organisations et associations antiracistes devraient plutôt communiquer sur toutes les personnalités de notre pays qui, au fil des temps et à l’encontre de la pensée du moment, ont lutté contre le racisme et l’esclavage, devant parfois aussi composer avec la doxa de leur époque. Napoléon Bonaparte rétablit l’esclavage en 1802 alors que la Convention l’avait supprimé en 1794, après avoir longtemps résisté à la pression des hommes d’affaires de son époque.
Au jour d’aujourd’hui, nous pensons que tous les défenseurs des droits de l’homme, toutes les associations antiracistes ou assimilées, au lieu de se comporter en contempteurs de nouvelles violences dans le cadre de manifestations diverses, comme par ex. déboulonner des statues ou tenter de réécrire l’Histoire, devraient bien au contraire mettre en lumière toutes celles et ceux, qui, au jour le jour, font tout pour lutter contre le racisme au lieu de monter des manifestations dont le caractère violent les dessert aux yeux de l’opinion publique.
Cela concerne aussi bien les personnalités que les citoyens les plus humbles.
Il y a des chefs d’entreprises qui embauche sans problème des gens de couleur, idem dans le monde des media, du spectacle, de l’évènementiel, du commerce.
Il ya en France des familles qui acceptent sans difficulté des gendres et des belles-filles qui ne sont pas blancs.
Nos religieux accueillent sans arrière pensée des frères de couleurs différentes.
On retrouve aussi des collègues de couleurs dans l’enseignement, la police et la justice et qui s’y trouvent bien.
Le monde sportif reçoit en son sein des personnes à caractère ethnique différent et qui sont de nos meilleurs champions bien intégrés dans la société.
Ce sont tous ces faits qui devraient être montrés en exemple pour démontrer à tous que le racisme , dans notre pays, hormis quelques cas désespérés, n’est pas une doxa inexorable.
C’est de cette manière, non violente, que le concept de racisme reculera surtout si toutes celles et ceux qui sont nés sous des cieux différents, apportent leurs propres témoignages, même s’ils ont pu connaître quelques accrocs « racistes » dans leur vie en raison de la couleur de leur peau.
Mais ne soyons pas non plus naïfs: tout délinquant, qu’on soit noir, jaune ou blanc on doit subir la même loi. Et dans la même ligne, si on a évoqué une suprématie blanche, il ne doit pas en exister une autre de couleur différente dans ce qu’on appelle les « quartiers ».
Mais, qu’on soit noir jaune ou blanc, la couleur du sang reste la même.
A ne pas oublier.