Réflexions sur les élections Février 2001
Publié le 13 mai 2013
Au seuil des échéances électotales, le CRI tient à rappeler à nos concitoyens la valeur démocratique et fondamentale du Droit de Vote.
Certes, nous reconnaissons que l’électeur qui a besoin d’exprimer une opposition prise en compte dans le résultat du scrutin ne puisse le faire par un vote « blanc ».
Nous le regrettons et nous militons pour que cette forme d’expression démocratique puisse un jour être vaiidée.
Nous saisissons l’occasion qui nous est offerte pour renouveler notre opposition au cumul des mandats électifs.
Nous pensons, en effet, que l’élu se doit de consacrer l’intégralité de son temps à l’exercice d’un seul mandat: » on ne peut pas être au four et au moulin « , » qui trop embrasse mal étreint « .
Dans un tel contexte, l’assiduité de nos députés et de nos sénateurs, aux séances de leur Assemblée respective, serait plus convenable, leur participation aux débats plus sérieuse et le respect de la confiance qui leur a été consentie par leurs mandants moins contestable.
Par ailleurs, et si nous partageons le compréhensible souci de compétence et d’aptitude exprimé dans les réglementations prises par nos parlementaires, limitant l’âge d’accès à certaines fonctions, nous ne pouvons comprendre la légitimité des raisons qui ont permis jusqu’alors à ces mêmes parlementaires de s’exonérer de cette même logique.
La fonction publique aurait – elle la miraculeuse vertu de retarder le naufrage de l’âge ?