TRANSITION ECO-ILLOGIQUE
Publié le 6 février 2019
Les temps changent, le temps change. Mais au fil des temps notre vision du climat se modifie, comme celui-ci évolue. Cependant, i l y a certainement une grande différence entre ce qu’est le climat et la perception que nous en avons. En effet, comme dans beaucoup de domaines, nos consciences évoluent : après des siècles de non intérêt des modifications perceptibles de la nature engendrées par l’homme ,nous sommes entrés dans un cycle de repentance nous faisons croire que notre espèce est responsable de tous les phénomènes climatiques cataclysmiques actuels.
A ceci s’ajoute la bien-pensance qui fait que le fait de s’interroger sur la non implication de l’homme sur l’évolution de la nature devient une incongruité condamnable.
La vérité, comme bien souvent se situe certainement entre ces deux positions.
Mais en admettant que l’homme a un indiscutable effet sur notre cadre de vie, encore faudrait -il que les solutions proposées pour lutter contre la pollution, pour la pureté de l’air et de l’eau, soient efficacement contrôlées pour nous être proposées comme valables!
En ce qui concerne l’énergie, on sait déjà que remplacer nos plus modernes de nos voitures par de l’électrique n’amènera pratiquement pas d’amélioration écologique en raison de la fabrication et surtout le recyclage des batteries sans oublier la fabrication de l’électricité. On ne fera que modifier l’image de la pollution en la déplaçant mais pas sa réalité.
Il faudra environ entre 500 et 700 éoliennes pour remplacer un seul réacteur nucléaire dans les conditions actuelles des performances de ces machines. Bravo pour l’impact visuel, les nuisances locales comme le bruit, les infrasons et la non performance en cas de manque de vent compensée par de bonnes vieilles centrales à charbon.
Le photovoltaïque s’améliore sur le plan technologique et devient plus performant mais il dépend de son salissement, de l’ensoleillement et de sa dépendance totale de fabrication en Asie
Nous sommes bien d’accord pour améliorer les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement mais pas de façon éco-illogique. Nous pensons que nous aurions dû profiter au maximum de nos technologies actuelles au sommet de leurs performances (ex: les actuels moteurs thermiques) avant de les remplacer par d’autres encore non abouties et, par la suite, d’effectuer un remplacement progressif quand ces nouvelles technologies seront réellement validées et optimisées, scientifiquement et économiquement, pour devenir vraiment écologiques.
Parmi celle-ci on peut bien évidemment parler des batteries solides, de l’hydrogène, de la biomasse, du moteur ionique, et du encore mystérieux Hélium 3 qu’on trouve en grande quantité sur la lune sous forme de régolithe, cette poussière qui affleure la surface et qui, après chauffage, libère le précieux gaz.! Pour certains chercheurs, 25 tonnes d’hélium 3 suffiraient pour fournir toute l’énergie consommée pendant un an par les Etats-Unis.
Malheureusement, nous n’en avons pas sur notre planète alors qu’il y en aurait environ100.000 tonnes sur la Lune. Il est déposé par les vents solaires à la surface de notre satellite. Il s’utiliserait dans des réacteurs à fusion (analogue à ITER).
La Chine s’y intéresse déjà (c’est une des raisons de la récente sonde qui s’est posée sur la face cachée de notre satellite avec, entre autre expérience, essayer de faire pousser des tomates) et la Russie aurait le projet d’implanter une base sur la lune d’ici une quinzaine d’années pour en extraire ce qui sera peut être le salut énergétique non polluant de notre planète bleue car sans déchets nucléaires.
Voilà une des raisons de l’impérieuse nécessité de poursuivre la conquête spatiale!
Nous deviendrions alors réellement écologique sans oublier qu’un peu de rêve n’est pas inutile en la période qui court…