UN CENTENAIRE A NE PAS OUBLIER
Publié le 8 février 2017
Alors que les échanges de vœux pour une bonne année 2017 prennent fin, l’arithmétique nous rappelle que notre société a vécu un siècle depuis 1917.
Etrange et douloureux souvenir qui ramène à notre mémoire la prise du pouvoir communiste en Russie, utopie sanglante et féroce qui se répandit à travers le globe , touchant presque tous les continents, de l’Europe à l’Asie, Chine, Cambodge, Vietnam, Corée du Nord, Amérique latine, Afrique dont le bilan global établi par les historiens s’élève à quelque 100 millions de morts.
« Tuez un homme, c’est un assassinat, tuez-en un million, c’est une statistique » disait Staline.
Apparemment, les statistiques ne nous touchent guère, et le déni de ces atrocités a longtemps prévalu en Europe de l’Ouest, particulièrement sous l’influence des intellectuels. « Tous les anticommunistes sont des chiens » aimait à dire Sartre.
Malgré la dictature du régime en URSS et de féroces mesures de contrôle de l’information, de nombreux témoignages ont été disponibles à l’ouest : Anatoly Martchenko, Piotr Grigorenko, Andrei Amalrik, Leonid Plioutch et le plus célèbre d’entre eux Alexandre Soljenytsine, vilipendé à l’époque par le journal Le Monde, qui mettait en doute ses récits, en indiquant qu’il n’était même pas un reporter. Personne ne peut aujourd’hui prétendre ne pas avoir été informé.
Ce qui sous-tend les idéologies, c’est toujours la haine, la haine des autres, et peut-être de soi-même, qui permet de justifier toutes les violences et les meurtres.
Après une telle déferlante de haine révolutionnaire, est-il surprenant que des vestiges idéologiques haineux hantent encore nombre d’esprits en France, comme un ciel de traine après un ouragan.
Aujourd’hui, la haine nous arrive de l’Orient, les occidentaux étant condamnés pour être soit des croisés ou des mécréants. Comme pour la lutte contre le péril communiste, l’occident saura se défendre, quel que soit le temps que cela prendra. L’issue ne fait pas de doute, et les idéologues eux-mêmes se fatigueront les premiers. La haine n’a pas d’avenir, car on ne résiste pas au bonheur.
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