Vagues d’attentats aux USA Septembre 2001

Publié le 13 mai 2013

Le 11 septembre 2001 ,nous avons vu ressurgir la « Bête Immonde ». Sous nos yeux horrifiés, ces avions qui se métamorphosaient en convois de la mort, ces charniers fumants, faisaient remonter dans nos mémoires les heures les plus sombres de notre histoire.

Ce 11 septembre, ce n’était pas des visages et corps inconnus qui étaient engloutis dans ce chaos de béton , de verre et d’acier, mais c’était notre propre humanité qui s’enfonçait dans les entrailles de la terre.

Ce mardi 11 septembre, le terrorisme mondialisé a déclenché la guerre à la démocratie; un nouveau type de guerre dont l’ennemi n’est pas un état mais une nébuleuse multinationale qui s’enracine aussi au coeur des nations libres qui l’abritent, lui permettant de prospérer à la faveur des Droits de l’Homme. Jusqu’à quand nous laisserons-nous insulter, menacer impunément par ces prophètes de la mort ?

Le salut de nos valeurs appelle une législation adaptée à ces crimes collectifs organisés, qui nous donne les moyens légaux de mettre hors d’état de nuire ces « Fous de Dieu » et tous leurs complices qui font l’apologie de la guerre sainte. Notre adversaire ce n’est pas l’Islam, c’est le terrorisme.

Nous, qui avons su nous donner une législation pour lutter contre les sectes, saurons- nous nous dresser et faire face à la plus radicale d’entre elles ?

Ferons-nous preuve de cette vertu pour conduire, sans faiblesse, le combat de la survie ?

Certes, nous pouvons avoir des réticences, la politique des états n’étant pas parfaite, mais devant l’Abominable, nous n’avons plus le choix des armes. Ou bien serons nous assez lâches pour nous réfugier, faute de courage, dans les replis de la mauvaise conscience et de l’inaction ?

En ces heures solennelles de deuil humanitaire, la leçon que nous voulons méditer, c’est celle que ce peuple américain nous donne de son unité, de son patriotisme, preuves vivifiantes de sa santé démocratique. Les images insupportables de ce septembre hanteront à jamais notre mémoire, mais à jamais aussi, résonneront à nos oreilles, les voix pathétiques de ces condamnés qui, sur le fil ténu et si dérisoire de leur téléphone mobile, nous ont transmis, face à leurs bourreaux, cet ultime message d’amour, ce cri héroïque et victorieux sur la mort programmée.

Et de conclure : pouvons nous espérer, nous, démocrates convaincus, qu’un jour le monde civilisé prendra comme devise le beau vers de Sophocle: « Mon coeur bat pour l’amour et non pas pour la haine ».

Septembre 2001

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